Les mots surlignés font l'objet d'une note
1Monsieur par la votre du XVIIe, jay antandu larrivée de
2messieurs d’Evènes et de Laval à Paris en bonne santé, de quoy
3jay esté très hayse et sil leur playt fornir à monsieur
4Besson les cent quatre vingtz livres que leur advés
5anvoyé, ce me seroi ungne grande comoditté et sil se
6presantoyt hocasion que les y puyssiés fère tenir, il
7vous playrra prandre largent de mes nepveus au
8Saulze et ce seroi aultant de peyne espargnée pour eulx
9de lanvoyer querir vers vous car je le leur balheroy
10yssy et le surplus, je vous envoyerey ; au demeurant
11monsieur je ne vous veulx dire le contentement
12que ce m’a esté entendre que monsieur de Vence n’a esté
13des mastines parisienes, cest ung grant heur pour luy
14quil se soyt trové dehors. Il ne fault trouver strange
15que lons aye volu fère antendre à leurs magestés
16que les affayres ne se manient en ceste provinsse
17que ilz hont despuys estés advertis, nestant dau
18jour dhuy que lons comence à vous prester des cherites,
19mays en fin tout tumbe en leur confusion et à votre
20louenge. Je croys monsieur que vous estes adverty
21de lextreme maladie hou ce trove monsieur le
22conte de Tande, lons la tenu pour mort et nespere-t
23hon encores bonne yssue de son mal. Je vous envoye
24ung double de lettre de Rome que monsieur d’Embrun ma envoyée
25et ne sachant aultre chose pour vous escripre, je prierey
26Notre Seigneur vous donner
27Monsieur en parfaicte prosperité très heureuse et très bonne
28vie et longue. De Rousset, ce XXVIIIe sep[tem]bre 1572
29Votre très humble serviteur
30Rousset